mercredi 26 septembre 2012

Le festival des Baleines à Bosse

Voici quelques photos des baleines que nous pouvons admirer en ce moment le long des côtes réunionnaises.
Chaque année, durant l'hiver austral, les baleines à bosse quittent l'Antarctique pour entamer une longue migration jusqu'aux eaux chaudes de l'océan indien pour mettre bas et se reproduire.
On peut donc les observer à La Réunion de Juin à Octobre.

La Baie de St Paul est leur terrain de jeux : 


Les baleines à bosse sont réputées pour leur comportement exubérant : sauts, claquement des nageoires ou de la queue, chants, etc...



Les baleines vivent généralement seules ou en groupe mais de façon transitoire.



Les adultes font en moyenne entre 11 et 18 mètres et pèsent près de 25 tonnes, sachant que la femelle est plus grosse que le mâle et peut faire jusqu'à 35 tonnes!





La gestation dure 11 mois et la femelle met bas tous les 2 à 3 ans.
Le baleineau à sa naissance mesure 4 mètre et pèse 700 kg, il sera allaité exclusivement pendant les 6 premiers mois de sa vie. Il atteindra sa taille adulte à 5 ans.
La durée de vie est de 40 à 50 ans.




Nous avons donc loué un bateau avec Jé le cap'taine et Mat et Anne Cha des copains voironnais pour les admirer de plus près...


Petit déjeuner dans la baie de St Paul...





Les baleines à bosse ont la particularité d'avoir une très grande nageoire pectorale (5m en moyenne) qu'elles font claquer lors des parades nuptiales ou pour effrayer un prédateurs.



Les femelles se mettent entre le bateau et le baleineau afin de protéger leurs petits, il ne faut donc pas s'approcher trop près, mais cela n'est pas toujours respecté...


Et en fin de ballade, nous avons eu la chance de croiser un groupe de dauphin " Grand Dauphin de l'Indo Pacifique" qui font entre 1,5 et 2,5m et pèsent 100 à 500 kg.


Ils vivent en groupe et ont une durée de vie de 40 ans.
Ils sont sédentaires des côtes réunionnaises.




L'emblème de la Réunion : "Le Paille en Queue"


Du Cap La Houssaye on peut voir avec de la chance quelques tortues marines. Elles sont protégées et depuis quelques années elles reviennent peuplées les côtes de La Réunion.


lundi 24 septembre 2012

Makay - Chapitre 7

Départ du camp de base : 
Chaudes embrassades avec nos confrères et consoeur du chantier ( nous ne sommes que 9 à repartir, les autres resteront encore quelques jours), les guides agitent la main en disant "au revoir maitresse", le coeur gros et les yeux embués nous prenons le chemin du retour.

A mi-chemin entre le camp de base et Tsivoko, les porteurs nous arrêtent près de ce citronnier un peu spécial qui produit des sortes de "citrons-oranges" : forme du citron, taille variable et couleur de l'orange... Après, c'est une question de chance! Soit on tombe sur un qui se rapproche plus du citron - et il est très difficile de le finir - soit il se rapproche de l'orange et c'est un délice pour tous!


L'arrivée à Tsivoko, un dernier tour du village et nous retrouvons les 4x4 pour se lancer sur les pistes direction Beroroha...


"L'arbre à Palabre", tradition ancestral où se retrouvent les villageois depuis des générations 


Après une nuit épique à Beroroha au milieu d'un poulailler, nous nous dirigeons très tôt vers le bac dans l'espoir de traverser le Mangoky et poursuivre la route...
Mais les shérifs montent la garde...


Peine perdue que de vouloir aller vite sur le retour aussi! Qu'à cela ne tienne, nous prendrons encore quelques photos!



Enfin à bord du bac, plus lent que jamais et sans direction cette fois-ci! Nous "naviguerons" comme les autres petites barques, dirigés par les "canotiers"...  


Comme d'habitude, le spectacle est à la fois incroyable et cocasse...


Beau... 


Et éprouvant! Voici donc où nous serons déposés... Cela sera l'occasion de pousser les 4x4 (ensablés) durant près de 2 heures avant de retrouver des pistes plus propices à l'avancement du trajet.



Une fois les 4x4 désablés, nous avons continuer notre route le long du massif de l'Ishalo, où nous avons croisés de majestueux baobabs...


Et bien sûr encore et toujours des zébus...


Photo souvenir des futurs mariés...


La savane, il ne manque plus que les girafes et les lions...


Le massif de l'Ishalo


Voici en 7 chapitres un résumé de notre aventure "makayeuse". J'espère que cela vous aura donné une idée de ce que l'on a pu vivre durant ces 3 semaines.
Une expérience riche en aventures humaines, sportives et écologiques...

mercredi 19 septembre 2012

Makay - Chapitre 6

Juste avant que la lune ne se couche derrière le massif du Makay, nous sommes tous partis (bénévoles et guides) pour une journée de randonnée/canyoning assez folle...!


Nous ferons l'expérience de traverser des  paysages d'une diversité étonnante (hauts plateaux arides,  canyon à la flore tropical) pourtant si proches géographiquement! On peut retrouver dans la Makay quasiment tous  les paysages de Madagascar et une biodiversité endémiques très riche et en majorité inconnue. C'est pour cela que l'équipe de Naturevolution se bat pour faire classer ce site en parc national.


Tiens le passage terrestre s'arrête!!!


Pas de problème!... On sort les canaux gonflables et en quelques dizaines de minutes nous ferons traverser les sacs et nos amis malgaches (car la plupart ne savent pas nager...)
Pour nous ce sera 100m de nage habillé et en chaussure dans l'eau glacée...


Après 4h de marche nous arrivons sur le lieu du "pique-nique" (1 patate douce et des gateaux secs) : une paroi encore inexplorée ou l'on peut admirer des peintures rupestres! Fantastique!


"Evrardo De la Mancha" les connait par coeur ces peintures mais semble toujours autant apprécier ce lieu... 


Puis nous repartirons à la conquête d'autres paysages et d'autres canyon



Les canyons se suivent mais ne se ressemblent pas!
La nature avec l'érosion donne quelquefois naissances à des constructions étranges, telle ici en 1er plan une cité sorti du sable...


Et nous n'en avons pas encore fini des passages difficiles! Montées et descentes parfois osées pour une équipe comme la notre! Mais toujours avec le sourire...


Et avec les frontales,on s'engouffre toujours plus profond sans savoir si on en ressortirait!!!
Heureusement après un rappel le long d'une corde, quelques frayeurs vertigineuses et une 2e traversée à la nage, nous avons pu quitter ce canyon et retrouver le chemin du campement.
Bravo à toute l'équipe car personne ne s'est plaint et tout le monde s'en est sorti vivant!
Un dépassement de ses propres limites et une aventure inoubliable!


A notre retour au camp nous aurons la surprise de voir que le charpentier et ses ouvriers ont fait du bon travail...La maison prend forme.


Prochainement, ultime chapitre de la mission!

lundi 17 septembre 2012

Makay - Chapitre 5

Au camp de base, pas de frigo, donc il nous fallait des produits frais et le seul moyen c'était d'avoir notre bassecour à porté de main et nos livreurs : "Speed bananes ; Speed poulet ; et speed dindon" pour reprendre les blagues de Nico... Parmi les gens qui venaient nous vendre de quoi manger sur le camp, il y avait ce chasseur de "potamochère" (mix local de phacochère et de sanglier). C'est très bon mais c'est très gras! 


On se faisait même livrer le "crépi" pour les murs de la maison! (Nattes spécialement confectionnées par les villageoises pour recouvrir les murs)


Et la dernière "brique" est posée sous les yeux ébahis de l'architecte qui arbore son plus beau couvre-chef pour l'occasion!


Une invasion de criquets nous a surpris pendant les travaux, les malgaches en ont profité pour en ramasser...


Et ainsi, grillés au petit déjeuner, c'est un délice! (en fait une fois passé la consistance quelques peu ragoutante, cela à un gout de crevette...) 


Départ pour une randonnée avec nos deux guides. Vous pouvez aussi remarquer ce morceau de tronc fossilisé, cela a l'aspect du bois mais c'est dur comme de la pierre. Cela vaut une fortune sur le marché de Tana!


A nouveau sur les hauteurs du Makay...


Bain de soleil pour les Sifakas




Photo souvenir sur les hauts plateaux




Notre reporter photographe du "national geographic" en pleine action...



Tombeau Sakalava, ce sont les 1ers habitants de la région qui ont été chassés par le peuple Bara actuel. Ces tombeaux sont sacrés et les villageois leurs font régulièrement des offrandes pour protéger leurs troupeaux de zébus.


Les fameux sables mouvants... Nous nous en sommes sortis vivants mais il nous est arrivé d'être ensevelis jusqu'à la taille, drôle de sensation...!